COVID Mobilisation contre les variants : la chasse est ouverte

Les autorités sanitaires sont très préoccupées par les variants. La DGS mobilise tous les acteurs pour dépister, identifier, casser les chaînes de transmissions et faire respecter l’isolement des personnes porteuses.  A ce titre, le rôle des Idel, avec la visite domiciliaire, est très important dans le dispositif.

La chasse au variant

Comme le précise la Direction générale de la santé dans une de ces dernières communications, la progression de la diffusion des variantes d’intérêt du SARS-CoV2 -dite « britannique »-,« sud-africaine »- ou « brésilienne » sur le territoire national, a imposé de nouvelles mesures.

Pour le dépistage, en résumé :

  • Tous les tests positifs, RT-PCR mais aussi les tests antigéniques réalisés par les autres professionnels de santé, doivent faire l’objet d’une identification de variantes par criblage.
  • Le résultat du criblage doit être renseigné dans SI-DEP avec le nom de la variante dans les 36 heures suivant le prélèvement par le laboratoire de biologie médicale.
  • Dans le cas d’un test antigénique (TAG), le patient doit faire un second prélèvement sur lequel le laboratoire procédera directement au criblage.
  • Lors d’un résultat positif, le laboratoire doit téléphoner au patient et à son médecin traitant une première fois pour signaler que le résultat est positif, une seconde fois pour donner le nom de la variante.

Casser la chaîne de transmission

Les opérations de tracing et d’isolement continuent d’être déclenchées dès la réception du résultat du test, PCR ou TAG, de première intention sans attendre les résultats de la RT-PCR de criblage et donc sans attendre l’identification du variant.

Les dispositions de renforcement lors d’une contamination par variante sont déclenchées lors de la réception du résultat de la RT-PCR de criblage, sans attendre une confirmation par un éventuel séquençage. Pour la DGS, « la priorité demeure l’isolement sans délai des cas et le déclenchement rapide de leurs contacts » et « Il convient de sensibiliser le patient porteur d’une variante d’intérêt au risque de contagiosité accrue et à l’importance d’un respect particulièrement strict de l’isolement et des gestes barrière. »

Des mesures spécifiques pour l’entourage

L’entourage des porteurs des variants sud-africain et brésilien font l’objet de mesures renforcés :  « Les contacts à risque des personnes porteuses d’une variante (sud-africain et brésilien) doivent bénéficier d’un test PCR, à J0 (dès son identification), afin de démarrer sans délai les opérations de contact-tracing s’il est positif. En cas de résultat positif, le criblage par une RT-PCR de seconde intention est réalisé. Une attention particulière devra être apportée, en cas de test négatif, à l’importance de bien respecter la période de quarantaine de 7 jours depuis le dernier contact à risque et sur la nécessité de réaliser un test RT-PCR à J7, à l’issue de cette période. »

Renforcement global de l’isolement et accompagnement par les Idel

La DGS insiste sur le fait que « la mise en œuvre d’un isolement précoce et bien respecté pour les personnes porteuses d’une variante d’intérêt est une priorité. »

Pour rappel, les personnes (cas confirmé et personnes contact à risque) suspectées d’avoir fait l’objet d’une contamination par une variante et les personnes dont la contamination par une variante a été confirmée font l’objet d’un suivi renforcé (isolement/quarantaine) :

  • Les visites domiciliaires réalisées par des IDEL sont programmées et proposées systématiquement ;
  • Lors de la prise de contact par la CPAM, les personnes concernées dont la situation personnelle laisse présager un fort risque de propagation (personnes vivant en famille, notamment avec des proches à risque, etc.) se voient systématiquement proposer une offre spécifique d’hébergement via les CTAI.

Des mesures d’isolement renforcées pour les personnes suspectées d’être atteintes des variants sud-africain et brésilien

« Pour les variants sud-africain et brésilien, la durée d’isolement est portée à 10 jours » précise la DGS qui précise que « du fait de la contagiosité accrue de ces deux variantes, un test de sortie d’isolement doit être systématiquement réalisé pour les personnes qui en sont porteuses ».

Après 10 jours pour les contaminations par une variante sud-africain et brésilien, et en l’absence de fièvre depuis plus de 48 heures pour les patients zéro symptomatiques, la levée de l’isolement est désormais conditionnée pour les cas confirmés à l’obtention d’un résultat de test négatif. Si le test revient positif, l’isolement est prolongé de 7 jours après ce résultat.

Dans les cas de contamination confirmée par une de ces deux variantes, une deuxième visite infirmière sera programmée, notamment pour réaliser le test prévu pour autoriser la sortie de l’isolement.

A savoir

Visites domiciliaires et protection des Idel.

Depuis le 05 février, la FNI a demandé que les IDEL qui s’investissent dans ces visites domiciliaires soient prévenus de la présence d’un variant chez les patients requérants. Les plateformes d’adressage précisent cette présence de manière à ce que les IDEL redoublent de vigilance.

Partagez cet article :

Adhérez à la FNI

Soyez maitre de votre avenir : rejoignez la Fédération Nationale des Infirmiers ! J'ADHÈRE

Trouvez votre syndicat FNI départemental

FNI 2023

Le service juridique

Le service juridique de la FNI répond de façon personnalisé à vos questions juridiques et propose des consultations juridiques par téléphone. Service juridique

La Hotline Cotation Nomenclature

Interrogez les experts nomenclature pour vous aider dans vos difficultés de cotation d’actes Je contacte la hotline

La Hotline FNI Compta

Interrogez nos experts pour toute question comptable, sociale et fiscale. Je contacte la hotline

Plus à découvrir