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Pacte territoire santé 2 : Innovations ou pansements sur une jambe de bois ?
Initié en décembre 2012 par la ministre de la santé, le pacte territoire santé 1ère version va connaître une évolution (V2) qui devrait être lancée très prochainement. Destinées en priorité à lutter contre la désertification médicale des territoires, les mesures inscrites dans cette nouvelle version se limitent pour l’essentiel à pérenniser et renforcer les actions menées dans le cadre du pacte V1. Quels impacts pour les infirmières libérales ? Aucune mesure directe si ce n’est l’inscription dans le nouveau pacte des mesures conventionnelles instaurées par le règlement arbitral. Ces mesures généralisent la rémunération de la coordination des équipes pluridisciplinaires des pôles et maisons de santé organisés en SISA. Le ministère estime que cette mesure devrait permettre d’atteindre les 1000 MSP (maisons de santé pluriprofessionnelles) en fonctionnement fin 2017 contre 800 aujourd’hui. Nous aurons la pudeur, ici, de ne pas revenir sur les contreparties demandées en échange des contraintes imposées… Cerise sur le gâteau, le pacte territoire santé version 2 prévoit le financement de 100 postes d’infirmiers supplémentaires pour le suivi et le dépistage des maladies chroniques dans le cadre du protocole Asalee. Là encore et par pudeur, nous ne reviendrons pas sur les avancées pour la profession que représente cette

La Fédération française des diabétiques (FFD) publie un panorama des lecteurs de glycémie.
Ce guide a pour objectif d’aider les usagers à trouver le lecteur de glycémie adapté à leur quotidien et à leurs besoins. Vous pouvez vous aussi y retrouver une comparaison détaillée des caractéristiques techniques des lecteurs et de leurs spécificités. Intéressant, non ? Pour rappel, le lecteur de glycémie des personnes diabétiques est pris en charge par l’Assurance Maladie, à raison d’un lecteur tous les 4 ans. Téléchargez le guide sur le site de la fédération www.afd.asso.fr

Engageons-nous pour des soins plus sûrs
Elle a débuté hier et se déroule jusqu’à vendredi. La 5ème édition de la semaine de la sécurité des patients (SSP) se tient du 23 au 27 novembre. Organisée par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) sur le modèle de la «patient safety week» canadienne, la SSP vise par des animations, des rencontres, à favoriser la communication sur la sécurité des soins et le dialogue entre patients et professionnels de santé. Cette année, l’édition 2015 est co-organisée avec le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) et porte spécifiquement sur la sécurité des patients aux points de transition de leurs parcours de soins, à travers 3 exemples : la conciliation médicamenteuse, la lettre de liaison et l’identito-vigilance (voir ci-dessous). Dans la lettre d’instruction envoyée aux ARS, la DGOS leur rappelle qu’elle compte sur leur engagement pour favoriser une dynamique de communication locale et régionale, non seulement avec les URPS et professionnels de santé mais également avec le CISS. Parmi les événements les plus représentatifs : chambre des erreurs, quiz, journées portes ouvertes, ateliers de sensibilisation, colloques…, en 2014, plus de 250 animations avaient été organisées dans les régions. Quelques exemples cette année, en Ile-de-France, l’Omedit propose le 27 une

La FNI suspend sa mobilisation
Suite aux attentats tragiques commis à Paris le 13 novembre, la FNI interrompt toutes ses actions et manifestations contre la loi de santé. Le grand rassemblement prévu le lundi 16 novembre aux invalides est évidemment suspendu, l’appel à la grève levé. En ce temps de deuil national, l’heure est à au recueillement sans toutefois céder au piège de la terreur. La FNI se joint à la détresse des familles. Les infirmières libérales sont solidaires des Français, des proches des victimes et de leurs collègues hospitalières. Elles sont disposées à venir en appui face à toute urgence sanitaire. Il n’en reste pas moins que la FNI saura se remobiliser le temps venu contre un projet de loi inacceptable comme le montre votre participation et votre mobilisation aux actions du vendredi 13 novembre dernier,de toutes les professions de santé réunies sous la bannière du Mouvement pour la santé de tous.

La FNI demande le retrait de l’article 52 du PLFSS
L’article 52 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 comporte diverses mesures relatives au régime des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC). Ces mesures sont présentées comme étant neutres pour les professionnels de santé, l’exposé des motifs annonçant notamment que le niveau des cotisations restant à la charge des professionnels restera limité à ce que les conventions prévoient aujourd’hui dans ce domaine. Or la rédaction de l’article 52 prévoit exactement le contraire : c’est la participation de l’assurance maladie qui est plafonnée à ce que les conventions prévoient à ce jour et pas la cotisation restant à la charge du professionnel. L’article 52 ne s’accorde pas avec les politiques conventionnelles mais s’y substitue, il limite de fait l’espace de négociation des partenaires conventionnels. La FNI s’étonne d’ailleurs que ni les instances conventionnelles, ni les syndicats, parties signataires aux conventions nationales, n’aient été consultés préalablement à la rédaction de cet article qui introduit des réformes majeures du régime spécifique des professionnels de santé conventionnés. Elle considère que les objectifs annoncés dans l’exposé des motifs ne sont pas atteints par la rédaction de cet article 52, qui semble poursuivre d’autres objectifs non explicités. La FNI réaffirme

Personne pour prévenir et traiter les escarres à domicile ?… On croit rêver!
L’escarre est une pathologie plurifactorielle qui pourrait être évitée par un effort plus important sur la prévention. « On sait tout ce qu’il faut faire pour qu’il n’y en ait pas mais on continue à en avoir », constate le Dr Samia Lévy, de l’ARS Ile-de-France, qui a accompagné l’opération “Sauve ma peau” conduite auprès de 224 établissements sanitaires et médico-sociaux de la région entre septembre 2013 et juin 2014. Seulement 6,5% des dépenses de soins de ville consacrées aux escarres sont orientées sur la prévention. Réunis par le Snitem (Syndicat national de l’industrie de technologies médicales) le 5 novembre dernier à la maison de la Chimie, les différents acteurs, HAS, industriels, Assurance maladie, ont fait le constat d’un manque de référent pour améliorer la prévention et la prise en charge des escarres en ville. Il n’y aurait pas d’acteurs en charge de ces questions et des connaissances éparpillées. N’y a-t-il vraiment personne pour s’occuper des escarres à domicile ? Les Idels apprécieront qu’on ait discuté sans elles d’un sujet qui les concerne au premier rang. André Tanti, vice président du Comité économique des produits de santé (CEPS) est allé plus loin en disant que le manque de connaissance des

Le dossier de soins partagé, une pratique déjà courante
Vous êtes plus de 55% à utiliser un dossier de soin partagé avec d’autres professionnels de santé. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé tout récemment auprès de 340 infirmières libérales par l’URPS FNI Languedoc-Roussillon. C’est un chiffre particulièrement élevé qui objective l’engagement des Idels en faveur de la coordination et de la sécurisation de leur prise en charge alors même que le dmp censé permettre le partage des informations n’est pas encore effectif. Tous les infirmiers interrogés déclarent disposer d’un outil pour tracer leurs soins et 80% d’entre vous estiment, à juste titre, que ce dossier de soins à domicile est obligatoire. La tenue du dossier de soins relève bien du cadre réglementaire. L’article R. 4311-3 du Code de la santé publique relatif au rôle propre des infirmiers, précise que celui-ci « …identifie les besoins de la personne, pose un diagnostic infirmier, formule des objectifs de soins, met en œuvre les actions appropriées et les évalue. Il peut élaborer avec les membres de l’équipe soignante, des protocoles de soins infirmiers relevant de son initiative. Il est chargé de la conception, de l’utilisation et de la gestion du dossier de soins infirmiers ». Traçabilité, coordination, coopération interprofessionnelle, qualité et sécurité

La FNI appelle à une mobilisation générale avec le Mouvement Pour la Santé de Tous
La FNI s’associe au « Mouvement pour la santé de tous » afin d’exprimer clairement sa colère et son opposition à la loi Santé qui menace directement l’indépendance des Idels et les place sous la double autorité du médecin et des tutelles : Pour dire NON à la loi Touraine, pour conserver la liberté de choisir son professionnel de santé, en dehors de tout réseau de soins, dispensaires ou autres Maisons de Santé dans lesquelles le compérage serait autorisé, pour conserver la liberté de prescription, de consultation et de soins, pour sauvegarder l’indépendance professionnelle et le secret médical, pour préserver notre système de santé, pour garder le choix de sa mutuelle, la FNI invite toutes les infirmières libérales et tous les professionnels concernés à manifester leur colère : le 13 novembre opérations escargots à 13h pour une arrivée à 16h devant la préfecture ou l’ARS des grandes villes de France les 12 et 13 novembre au matin blocage autoroutier national et convois convergeant vers la capitale arrêt des soins (or soins en cours) dès le 13 novembre et jusqu’au 17 novembre afin d’engorger les hôpitaux grève des permanences du 13 au 17 novembre appel à la mobilisation le 16 novembre pour une

Le DMP va-t-il perdre son statut d’arlésienne ?
Le dossier médical personnel (DMP) est un carnet de santé informatisé et sécurisé, accessible sur internet, dont le concept est initié en 2005. La phase de construction et d’amorçage de ce projet s’est étalée jusqu’en 2013. Aujourd’hui, l’article 25 du projet de loi de santé repositionne le DMP qui devient le dossier médical partagé en confiant la mise en œuvre à l’Assurance maladie (CNAMTS). De plus, cet article organise l’évolution du dossier médical partagé en tant qu’outil professionnel d’aide à la coordination et au parcours des soins et revoit les conditions du partage des informations utiles à la continuité de la prise en charge du patient, notamment en intégrant aux équipes de soins les professionnels du secteur médico-social. Ces mesures sont de nature à stimuler l’utilisation jusqu’ici moribonde de cet outil de coordination pourtant opérationnel et nécessaire à la prise en charge coordonnée des patients, notamment ceux atteints de pathologies chroniques. Parmi les modalités réaffirmées par la CNAMTS : une création à la main des patients, une connexion via les logiciels métier et une implémentation directe par l’Assurance maladie des données de remboursements de soins. On peut déjà prévoir que l’introduction de la CNAMTS dans le dispositif va induire des

HAD : la FNI refuse d’abandonner les récentes revalorisations
Dans son rapport d’activité publié le 9 octobre, la Fédération nationale des établissements d’HAD (Fnehad) annonce qu’elle pourra imposer les règles de rémunération des Idels sur la base des propositions suivantes : retour à la dégressivité (autrement dit du non-paiement de la majorité des actes), application exceptionnelle de la MCI et plafonnement des honoraires. La FNI avait largement alerté la profession sur la nécessité de ne pas accompagner la Fnehad dans cette voie, ce que le Sniil a pourtant fait en acceptant de prendre une part active au sein de l’observatoire qui est censé remonter les cas litigieux sur l’application de ces dispositions. Le Sniil fournit de ce fait une caution infirmière à l’idée d’instaurer un plafonnement là où il n’y en avait pas, devançant les vœux du gouvernement qui n’avait même pas osé imaginer faire une telle proposition jusqu’à présent aux Idels. Le développement de l’HAD est une orientation politique majeure, réaffirmée dans la loi de santé. Les pouvoirs publics ont fixé l’objectif plancher d’un taux de recours à l’HAD de 35% en 2017 contre 18% en 2013, soit le double. Ajoutez à cela que les plaies complexes pourraient complètement passer dans le giron de l’HAD, excluant les Idels

Nouveau : un support pour faciliter l’observance des patients atteints d’hépatite C
Pour aider tous vos patients atteints d’hépatite C, l’association SOS Hépatites Fédération vient de publier un livret pratique détaillant toutes les options de traitement. Il spécifie pour chaque thérapeutique les instructions sur les modalités de prise, les effets secondaires et indésirables, les interactions médicamenteuses, mais aussi les bonnes pratiques à adopter en cas d’oubli. C’est donc un outil essentiel pour informer vos patients et répondre à leurs questions dans le processus d’éducation thérapeutique. Les traitements de l’hépatite C peuvent générer des effets secondaires importants. Être bien informé facilite l’adhésion au traitement. SOS Hépatites rappelle que la prise en charge de l’hépatite C connaît actuellement une évolution très rapide avec l’arrivée de nouveaux traitements avec AAD (molécules Antivirales à Action Directe). Ces traitements oraux, sans interféron, sont plus efficaces et mieux tolérés, alors faites tourner ! Votre livret sur : https://www.fni.fr/livret-cmon-traitement/

Vaccination : un e-learning qui tombe à pic
Aujourd’hui, lundi 12 octobre, est lancée la campagne de vaccination antigrippale de l’Assurance maladie. Car il faut sans cesse rappeler que la protection des personnes les plus fragiles* par le vaccin contre la grippe saisonnière est efficace et indispensable. A cette occasion, la FNI met à disposition de tous les Idels une innovation en matière de vaccination : un 1er module de e-learning spécialement conçu et élaboré pour eux intitulé « Idées reçues sur la vaccination ». Avant tout ludique, ce module de formation est gratuit, interactif et novateur puisqu’il n’existe pas à ce jour d’équivalent. Accessible sur le site de la FNI, il vous permet en 15 minutes de tester et parfaire vos connaissances. Au travers de ce nouvel outil, la FNI s’engage en faveur de l’amélioration de la couverture vaccinale et souligne le rôle essentiel des infirmiers pour restaurer la confiance de la population en la vaccination. Il est en effet important que les professionnels de santé adoptent une position claire en faveur de la vaccination vis-à-vis de leur patientèle. C’est l’objectif principal de cette initiative soutenue en tant que projet Care Challenge. * les personnes de 65 ans et plus, les personnes atteintes de certaines maladies chroniques, les femmes

Proposez des économies à votre CPAM et vous paierez des indus
C’est à cette situation ubuesque que sont confrontées des Idels nouvellement installées de la Côte d’Or. Depuis quelques temps, la Caisse locale d’assurance maladie leur réclame des indus sur les factures de prélèvement à domicile dont la prescription ne mentionne pas « par IDE ». D’une part, il n’est écrit dans aucun texte que la mention « par IDE » soit exigible dès lors que les actes sont cités dans le décret de compétence des infirmières. Le prescripteur n’est donc absolument pas tenu de le spécifier et cela respecte le libre choix du patient. D’autre part, la caisse se doit d’appliquer la règle du moins onéreux qui est faveur de l’Idel. En effet, si le tarif du prélèvement est identique entre Idel et biologiste, l’indemnité forfaitaire de déplacement, elle, s’élève à 2,50€ pour l’Idel contre 3,78€ pour le biologiste. Le syndicat FNI de la Côte d’Or s’est emparé de ce sujet pour venir en aide aux Idels lésés, sans succès. Faute d’avoir été compris en commission paritaire départementale, la FNI se saisit à son tour de ces sanctions absurdes et interpelle la Caisse nationale en direction à la fois de son directeur général et du directeur du service de lutte
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